Il y a cinq ans, un article sur Sevran est sorti, dans lequel on pouvait lire que "Sevran est plus connue des médias pour ses morts que pour ses vies". J'ai voulu mettre en avant ces vies, les habitants de Sevran, leurs enfants. J'ai souhaité montrer les différentes facettes de cette ville où j'ai grandi, une ville pleine de talents, de partage, de rencontres, où l'on rit et où la solidarité existe. Sevran, c'est eux, c'est moi, c'est nous.
Le "made in Sevran" n'est pas l'image de délinquance que certains peuvent avoir en tête. Le "made in Sevran", c'est une identité bien marquée, différente mais bien présente. Des quartiers remplis de talents, où l'imagination des enfants déborde, une ville authentique avec ses défauts, comme partout ailleurs, mais où l'on s'efforce de s'en sortir, de s'entraider, de se conseiller. Sevran, c'est aussi une ville riche par sa diversité culturelle, qui nous rend tous plus grands et plus ouverts.
